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1. |
Un Mouton et une Rose
04:03
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Sur la terre
Sur la terre que l’on foule
Nous,
Nous on croule
On croule sous le poids
Sous le poids de la foule
Sur la mer
Sur la mer qui déroule
Qui déferle sa houle
Il y en a
Des solitaires
Qui font la course
Par le travers
IL y en a
Des Solitaires
Sous les étoiles
Et les réverbères
Tout
Tout doit disparaître
Tout doit disparaître
Tous nos grains
Tous nos levains
tous ces regains urbains
Qui s’enchevêtrent
Tout
Tout doit disparaître
Et sinon
peut-être les êtres
En attendant
En attendant la métamorphose
J’entasse
j’entasse des milliers de choses
Dont un mouton
Dont un mouton et une rose
En attendant la métamorphose
J’entasse
j’entasse des milliers de choses
Dont un mouton et une rose
qui ce matin
Avait éclose
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2. |
Mensonges des Sentiments
04:11
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C’est une histoire de sable où je décerne
La mention passable, les amants ont des cernes
Ils ont tourné de l’œil comme on tourne la page
Chacun de leur côté, ils repartent en crabe
C’est la loi de l’été, la chute des corps
Surtout quand il s’agit d’une histoire de pores
Acte zéro, scène moins une
Les femmes sont là, cachées derrière la dune
Leurs corps ont déjà des langueurs d’avance
Et les maitres nageurs remplissent leurs vacances
Ils apprennent à nager dans le bonheur des dames
Mais s’envolent des nids bien avant les blâmes
C’est sûr qu’ il n’y aura pas d’état d’âme
L’été ne passera pas par des retours de flamme
Evidemment mensonge des sentiments
Quand dans l’amour, l’amour est manquant
Evidemment mensonge des sentiments
Quand dans l’amour, l’amour est perdant
Même si leurs corps disent non-chalance
Dans leurs yeux, il y a déjà défaillance
Elle, elle entend comme une larme de fond
Tandis que l’homme pense à sa pulsion,
C’est la loi de l’été, l’absence de raison
Tout juste un exercice d’abandon
Acte deux en un, scène fragile
On est avant tout dans des amours volatiles
Pour une histoire de fesse-ce qu’il me plait
Que l’on range dans un tiroir, il n’y a pas d’après
Il ne reste de leurs corps que le dessin
Que la vague entraîne à son déclin
Et nul ne peut prétendre à aucun lendemain
Les meilleures erreurs ont une fin
Evidemment mensonge des sentiments
Quand dans l’amour, l’amour est manquant
EVIDEMMENT
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3. |
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Au triomphe de l’arc
A la cible du cœur
J’ai couru dans le parc
Pour chasser ma peur
Allons enfants de la fratrie
J’ai fait le tri
j’ attends l’accalmie
A la gâchette, le shérif
J’ai volé les radars
J’ai volé sous les ifs
Comme un avion furtif
Un triomphe sans char
Je l’ai vu pourtant
ce cheval dans la clairière,
Je l’ai vu
Comme un écho avalé de travers
Je l’ai vu
Schizo, je freine
Schizo je freine
J’ai perdu les rênes
Ce cheval qui prend l’eau
Et la peur du galop
Tu m’as trahie
J’attends l’accalmie
Une barrière, une bataille
Une géante faille
je surveille mes arrières
Schizo je freine
J’ai perdu les rênes
j’ai vomi une montagne de poison
Dans le parc sous les frondaisons
Je n’ai pas aimé le festin,
je n’ai pas aimé la blinde
Je n’ai pas aimé le destin,
le miroir sans tain
Manquent les subterfuges
Manque la suprême ruse
Sans quinte flosh dans ma poche
L’as est tombé sous la pancarte
Ce cheval qui prend l’eau
Et la peur du galop
L’as est tombé sous la pancarte
L’as est tombé sous la pancarte
L’as est tombé sous la pancarte
Tu m’as trahie
L’as est tombé sous la pancarte
L’as est tombé sous la pancarte
L’as est tombé sous la pancarte
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4. |
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Regarde, regarde au loin
L’horizon est restreint
A croire qu’il s’étouffe, qu’il penche
Regarde
Il est de sombres idées qui traversent les veines,
Bleues sans la couleur du ciel,
Sans l’amour des chimères
Il est de sombres éclairs qui traversent l’amour,
Sans la chaleur des corps lourds,
Froids comme de vipères
Il est de sombres misères
Que l’on cache à l’autrui
Regarde, regarde au loin
L’horizon est restreint
A croire qu’il s’étouffe, qu’il penche
Il est de sombres passions
qui jamais ne naissent
sauf en monstres gloutons
Il est de sombres terres,
sous la dernière marche des cieux
Trop proches de l’enfer
Au point que l’on n’a d’autre choix que de se taire
Il est de sombres déserts
qui s’enfoncent dans les entrailles
De nos plafonds de verre,
Des déserts glacés, arrachés par le vent du Ponant
Des déserts sans le métal scintillant des Tropiques
Des déserts, des lignes de fuite,
Sans le bonheur de fuir
De sombres déserts qui font perdre la tête
Eloignant sans cesse la ligne d’horizon
L’horizon, à croire qu’il s’étouffe, qu’il penche
Regarde, regarde au loin, l’horizon est restreint
A croire qu’il s’étouffe, qu’il s’étouffe,
à croire qu’il penche
Demain il ne sera plus temps et vain
Regarde, regarde au loin,
Dans ce désert rempli d’absents
Regarde, regarde l’horizon
L’horizon est restreint,
à croire qu’Il s’étouffe,
qu’ il penche
Regarde, regarde
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5. |
Doorway
04:55
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Where the light burns
I covered the cracks
With a bright polish
I counted my bones one by one
To find those that had been removed
The walls collapsed
Erosion has gnawed the foundations
Like a message found on the table
Cut with a blade
I made the shots given
I looked deep in my eyes
Whoever held my hand
Before closing the curtains forever
Look through the window
You can see the attic
Observe the doorway
Where the light burns
I raised all the stones
Under which they are laid
Memories and tears
Are forever buried
The grass has long covered
The traces of our life
Between ashes and spinal cord
Nothing but a fiery fire
At the sound of your favorite song
While others are counting and crying
Without really being aware
That it is their turn that they wait for
Look through the window
You can see the attic
Observe the doorway
Where the lights burns
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6. |
Le Grain de Peau
03:32
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Il y avait trop
Il y avait trop de choses
Il y avait trop de bruit
Trop de tout
Tout était en trop
Dans cette maison,
Dans cette vie
Trop de trous
Trop d’envies
Il y avait trop
Il y avait trop de silences
Trop d’impatience
Il y avait trop de rien
Trop de chagrins
Le grain de peau
Au matin
IL manquait trop
IL y avait le désir
Ce trop plein
ce frémir
Il y avait ce rayon d’or
Ces étoiles au dehors
Il y avait ce repos
Au creux de ta peau
IL y avait trop
il y avait trop d’épines
Trop de ruines
Trop de rien
Dans les lignes
Il y avait trop
Trop de violence
Trop de larmes
Trop de vacarme
Il y avait trop
Trop de déclins
Inutiles matins
Et ce grain de peau
IL manquait trop
Et ce grain de peau,
il manquait trop
Et ce grain de peau
Qu’il manquait
Trop
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7. |
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Dans la brume du petit matin
Tu te lèves sans gourmandise
Et dans ton peignoir de bain
Tu penches comme la Tour de Pise
Tu n’es plus très sûre de rien
Comme une espèce de petit chagrin
Qui envahit ton café crème
Et te plonge dans l’incertain
Comme une espèce de petit chagrin
Qui envahit ton café crème
Et te plonge dans l’incertain
Dans la brume du petit matin
Tu n’as vraiment l’air de rien
Rien qu’une chute de reins
Que tu dévoies sans fin
Vas voir ton père, demande-lui
Comment il a pu te faire çà
Te regarder comme une femme
Qu’on l’on couche mais qu’on n’épouse pas
A suivre des amants de passage
Tu t’envoles ou tu naufrages
Et quand ta passion s’amenuise
Tu te rachètes une valise
D’ailleurs tu n’aimes que les chambres d’hôtel
Où rien ne t’appartient, où rien ne t’interpelle
Où tu n’as peur de rien
Dans la brume du petit matin
Comme une espèce de petit chagrin
Qui envahit ton café crème
Comme une espèce de petit chagrin
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8. |
Les Orpailleurs
05:01
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Sous tes orbites oculaires
les orpailleurs n’ont pas trouvé
les gisements aurifères
que je pressentais
Sous tes orbites oculaires
les orpailleurs n’ont rien laissé
que des lumières mortifères
Quelques convulsions
Mais rien ne vient de plus profond
pas même sur des civières
Sous tes orbites oculaires
IL y a comme une rapière troussée à tes paupières
un amour brisé que tu ne peux plus taire
Sous tes orbites séculaires
Je vois des chevaleries, des artilleries
Et toutes ces lumières que j’ai pressenties
Va voir ton père demande lui
pourquoi il a éteint ce feu
Te jeter contre les murs
et te battre jusqu’aux bleus
je vais te montrer
Comment s’effacent les ombres
Comment déconstruire
les heures les plus sombres
Sous tes orbites, quelle que soit l’heure
je vois de l’or et des pépites
de la lumière qui vient d’ailleurs
que n’ont pas vue les orpailleurs
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9. |
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Pour enivrer les mélancolies des automnes qui lentement s’enfuient
La pluie gémit dans les yeux des chevreuils Qui aboient sur les seuils
Alors poussent les anémones, Et pâlissent les heures monotones
Reines alors sont les mélancolies qui s’enflent dans la nuit
Pour enivrer les mélancolies Des automnes qui lentement s’enfuient
La pluie gémit sur les bois des brocards aveuglés par les phares
Si seulement si sur le sol, là, assis sous nos ciels de lit
Nos mains qui se délient
A deux doigts de lâcher A deux doigts d’exister
Et la pluie qui gémit sur les crins des archets
Et la pluie qui gémit sur les crins des archets
Pour enivrer les mélancolies des automnes qui lentement s’enfuient
la pluie gémit dans les tourbières Quand naissent les ancolies
Quand poussent les mélancolies au fond des verres
lentement je m’enfuis
Sur mes touches d’ivoire, je me verse des notes à boire
Chopin, Bach, Fauré, Satie, pour les mélancolies
Reich, Glass, Arvo Pärt , tout autant qu’en emporte le temps,
Dans mes nocturnes Sur vos portées,
A deux doigts de lâcher Vos fugues et vos préludes
A deux doigts de sombrer, A deux doigts d’exister
Et la pluie qui gémit sur les crins des archets
Et la pluie qui gémit sur les crins des archets
A l’heure où je vous parle,
les escadrilles ont décollé en rangs serrés,
Elles montent les octaves du fond des marécages
Si seulement si, sur le sol, là,
sous nos ciels de lit, nos langues enfouies
A deux doigts de lâcher A deux doigts d’exister
Et la pluie qui gémit sur les crins des archets
Et la pluie qui gémit sur les crins des archets
A deux doigts d’exister
Et la pluie qui gémit sur les crins des archets
Et la pluie qui gémit,
A deux doigts d’exister
Sur les crins des archets, sur les crins des archets
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10. |
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Sous le feu des brindilles
au fond des pupilles
Un garçon une fille
des amours flamboyants
qui naissent en tremblant
Comme autant de répliques
Comme autant de courses à l’oblique
Au fond, au fond des pupilles
Un garçon une fille
et puis arrivent les torpilles
l’amour qui se frelate
Au fond de l’âtre
Et les cœurs d’en débattre
Sous les plâtres
Sous le feu des brindilles
Un garçon une fille
Sous le feu des brindilles
Un garçon une fille
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Watine Paris, France
Mozart disait : Je cherche les petites notes qui s’aiment ...
Quelque part entre le spleen lumineux et le soleil noir,
Watine invite son piano épique au milieu des cordes et des vents à partager les sons electro et ses enregistrements de musique concrète . La liberté dans la solitude, la solitude dans l'amour. Un hymne à la vie.
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